À la fin des années 20, le marché des motos s'effondrait de plus en plus. De nouveaux modèles étaient impérativement nécessaires pour gagner des parts de marché. Le résultat fut alors la R 10 en 1930. La plus moderne de toutes les roues D fit beaucoup parler d'elle. Aucune pièce des modèles précédents n'avait été réutilisée, à l'exception des boîtes à outils. Seuls le demi-litre de cylindrée et le rapport alésage/course, toujours aussi long, ont été conservés. D'autres innovations ont été apportées : Doubleport, carburateur à deux tiroirs avec accélérateur horizontal (pour des raisons de place), poignée tournante des gaz, embrayage liège multiplaque sur la boîte à trois vitesses entraînée par une chaîne et lubrification par carter sec. Le cadre tubulaire était ouvert en bas et traversait le réservoir de la selle en haut. En raison de la situation économique tendue de l'Allemagne, la R 10 n'atteignit plus les chiffres de production des anciens modèles. Le même sort fut réservé en 1931 à sa "sœur" à direction latérale, le modèle suivant, la R 11. Le prospectus de la R10 indiquait que 3.329 contrôles avaient été effectués avant que la roue ne quitte la chaîne de production.
Au total, environ 3 500 motos ont été produites entre 1930 et 1931, mais on ne connaît plus aujourd'hui que 100 motos. Cette D-Rad fonctionne comme une horloge et est équipée d'un carburateur SUM, d'un système d'éclairage Bosch, d'un klaxon Bosch, d'un compteur de vitesse Veigel et d'une boîte de vitesses D-Rad à 3 rapports de fabrication maison. La machine a été récemment révisée et est prête à rouler.
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