PORSCHE 911 2.7L RS - 1973

445 000 €

Réf : A658037 Actualisée le : 14/04/2024

PORSCHE 911 2.7L RS - 1973
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HISTORIC CARS

Hauts de Seine (92) - MEUDON (92190) Voir sur la carte

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Description

S'il est bien une version de la Porsche 911 unanimement reconnue pour ses qualités, c'est la Carrera RS 2.7. Cette petite bête et sa fameuse "queue de canard" représente LA sportive par excellence, capable de procurer un plaisir de pilotage rare. La 911 Carrera RS 2,7L est une légende roulante.
Présentée en octobre 1972 au salon de Paris, la 911 Carrera RS (pour Renn Sport) fut entièrement conçue pour la compétition. Lorsque la Commission Sportive Internationale change les règlements du sport automobile en 1972, Porsche convoite alors le championnat d'Europe GT mais se trouve dans l'obligation de concevoir et homologuer un modèle fondamentalement plus sportif que la 911 2.4L S. Comme le stipule le nouveau règlement, la voiture doit être produite à 500 exemplaires au moins pour obtenir l'homologation en groupe 4. Au niveau du cahier des charges, Porsche n'a pas beaucoup d'alternatives pour concilier budget et délai minimums. La Carrera RS devait donc être principalement une déclinaison plus légère et plus puissante d'un modèle existant.Ce lancement réussi est conforté par la victoire de la Carrera 2.8 RSR aux 24 heures de Daytona en 1973. Les amateurs de sport automobile découvrent que non seulement l'auto a été conçue pour la compétition mais qu'elle permet une utilisation quotidienne en ville et sur route. A l'époque où la vitesse n'est pas limitée, elle permet de "déposer" toutes les "sportives" que ce soit sur autoroute ou sur route sinueuse.
Historique limpide (3 propriétaires)
Châssis zingué par « shoopage » en 1987
Entretien (1984/2002) et Préparation moteur par Louis Meznarie
Moteur 2.8 RS conçu et réalisé par Louis Meznarie (89000 km)

Louis Meznarie
Alias ´Ptit Louis’ est né le 14 janvier 1930 à Saintry-sur-Seine, où il débute comme Préparateur de Motocyclettes, avant de devenir l’un des plus grands spécialistes de la préparation d’automobiles de course et particulièrement des Porsche, alignant ses propres Porsche aux 24 Heures du Mans avec à la clé… un surnom ´le sorcier’!
Né d’un père et d’une mère originaire de l’ancienne Yougoslavie, il fut très tôt attiré par les jeux mécaniques, bricolant toutes sortes d’engins à ses débuts. À 13 ans, il entre dans un atelier de réparation et acquiert rapidement une bicyclette à moteur auxiliaire.
À partir de 1945 et jusqu’en 1948, il travaille dans une usine de motocyclettes, MR (Mandille & Roux) rue des Prairies à Paris, qui utilisait des moteurs 2 Temps Sachs. Puis des Ydral !
Au début des années 1950, il se lance dans le Motocross avec une NSU Max 250 cm3 OSL monocylindre, où il croise ‘Jojo’ Houel, Georges Monneret et Rémy Julienne, le futur ‘Monsieur Cascade’ en France et Georges Diani, le futur Garde du Corps du Général De Gaulle, au guidon d’une Monet-Goyon équipée d’un moteur Villiers. Louis prépare ses premières ‘Mobs’ et Motos. De 1959 à 1971, il devient ensuite Concessionnaire automobile de la marque Allemande NSU.
En 1968, il ouvre un atelier beaucoup plus important au Plessis-Chenet, à proximité de Corbeil sur la commune du Coudray-Montceaux en bordure de la RN 7, avec le soutien de la compagnie pétrolière Shell et il devient rapidement l’un des préparateurs de renom de la marque Porsche.
De 1971 à 1983, il est un préparateur officiel des Porsche 911, avec une série de victoires dans leur catégorie aux 24 Heures du Mans, au Championnat de France des rallyes et au Championnat d'Europe des rallyes.
Pour atteindre le but voulu il fallait utiliser non seulement les « Options Catalogues » , les « évolutions d’usine » homologuées en Gr 3 et 4 par la FIA pour les RS et RSR, mais encore le savoir-faire unique, l’expérience compétition, les suggestions et les conseils du « Sorcier de l’Essonne ».
Au final aboutir par étapes a une 2.7 RS Louis Meznarie, donc spéciale et unique, mais parfaitement authentique, ayant bénéficié pour sa préparation des acquis de l’évolution technique de la marque, fidèle en cela a la politique de recherche « d’excellence mécanique » de Porsche, intégrant en permanence les progrès techniques et les acquis de la compétition.
En 1995, « Louis » put enfin exercer ses talents de motoriste. Le moteur d’origine était arrivé au bout de son potentiel après 177 871 kilomètres de bons et loyaux services. Le carter magnésium devenant poreux et perdant de sa rigidité, il fut décidé de remplacer le moteur par un 2.8L neuf, simple allumage, conservant l’injection d’origine, élaboré selon les spécifications du « sorcier de l’Essonne ».
Il fut réalisé à partir d'un carter magnésium dernière génération (type 901.101.102.7R), avec un vilebrequin neuf obtenu chez Porsche en échange standard par Louis, d’ensembles chemises/pistons Malhe neufs de 2.8 RSR, d’une pompe à huile gros débit et de tendeurs hydrauliques,
Les culasses 2.7, rectifiées chez « Bozon », furent dotées de : soupapes, guides, ressorts et culbuteurs neufs.
Au titre de la préparation « Maison » de base, le vilebrequin fut équilibré volant moteur monté, les pistons appariés au gramme prés, les bielles polies et appariés, les passages d'admission et d'échappement polis et agrandis.
Ce moteur est frappé sur son carter LM 16, pour le rattacher à la petite série des moteurs signés « Meznarie » car conçus et entièrement réalisés par Louis, assisté de « Gilbert » son fidèle second à l’époque.
Enfin en 2003, la dernière « préparation » élaborée par « Louis », pour enchanter un peu plus son moteur ; remplacer les arbres à came type 2,7 RS, par ceux de la SC RS 3 l, fut mis en œuvre. À cette occasion les culbuteurs en fonte d’origine furent remplacés par des culbuteurs aciers, plus légers, de 2.2 S qui autorisent 7500 tours et non plus 7200.
De même, pour compenser l’augmentation du taux de compression a plus des 10.5/1 de la RSR, les pistons de 92 mm étant plus bombés que ceux de 90 mm de la RS et le volume des chambres de combustion des culasses de 2.7 RS plus réduit que celui de celles des 2.8 RSR, un radiateur supplémentaire, monté en série, fut installé au bas du spoiler avant, dans le style 2.8 RSR, pour maintenir la température a pleine charge à 90 °.
Il développe une puissance accrue de 15 % (240 ch à 5750 tr/mn, couple maximum de plus de 300 Nm à 4750 tr/mn), avec des courbes beaucoup plus plates, comme on peut le constater en comparant les courbes du passage sur un banc à rouleaux en 2004 et celles du moteur de série.
Ainsi la puissance de 240 chevaux est disponible entre 5750 et 6300 trmn. Pour ce qui est du couple, c’est encore mieux : 300 Nm disponibles de 4100 à 5500 trmn et 255 Nm (obtenus à 5200 trmn sur le 2.7 RS) de 3200 à 6200 trmn.
Ces valeurs sont parfaitement représentatives des moteurs préparés par « Louis ». Ceux-ci, s’ils étaient généralement un peu plus puissants que ceux de l’usine chez qui ils les faisaient tester systématiquement, présentaient en revanche un couple beaucoup plus important.
Il avait fait sien l’adage d’Enzo Ferrari « la puissance fait vendre, mais c’est le couple qui fait gagner » !

Cette 911 2.8L RS passée par les bons soins de « petit Louis » est l’aboutissement ultime de ce qu’aurait du devenir la 911 2.7L RS, elle n’attend plus que vous pour " écrire " la suite de son histoire...

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