Dès le début, la P1800 (qui a évolué vers les modèles 1800S, 1800E et 1800ES) a impressionné non seulement par son apparence, mais aussi par sa capacité à se surpasser. Une publicité d’époque la qualifiait de « sorte de Ferrari allégée ». Une autre alignait la P1800 sous une Aston Martin, une Mercedes 300SL Roadster, une Maserati et d’autres voitures exotiques en demandant : » Comment est-ce de posséder une voiture à 10 000 $ ? … Découvrez-le pour 3995 $. »
A l’automne 1971, une nouvelle version du célèbre modèle 1800 de Volvo a été présentée. La nouvelle version s’appelait 1800ES
La 1800ES avait un arrière redessiné par rapport à la version précédente de la 1800. Les lignes de toit avaient été allongées et la voiture avait un profil qui rappelait davantage celui d’un break. Tout à fait dans la lignée de la tradition Volvo qui consiste à construire des breaks en fonction de l’évolution du style de vie des clients et de l’augmentation de la taille des compartiments à bagages pour offrir l’espace supplémentaire nécessaire à l’équipement de golf, par exemple.
Sous la surface, la technologie de la 1800ES était la même que celle des autres modèles 1800.
La nouvelle version a été produite pendant deux années modèles, 1972 et 1973. En 1972, les deux versions ont été produites simultanément, mais seule la 1800ES a été produite en 1973.
Lorsque les dernières voitures ont été construites en 1973 et que la production a été arrêtée, c’était en raison des exigences de sécurité de plus en plus strictes, notamment aux États-Unis, auxquelles il aurait été tout simplement trop coûteux de se conformer.
Bien qu’elle n’ait jamais été la plus rapide pour son prix, elle avait l’air plus exotique qu’elle ne l’était, elle était relativement rare et offrait la fiabilité légendaire de Volvo avec un moteur inébranlable et une qualité de construction solide comme le roc. Volvo fabriquait une voiture amusante et sans problème.
Ce modèle, récemment importé des USA et entièrement restauré par son propriétaire précédent, est en excellent état. Equipé du moteur B20F de 2L à injection Bosch, d’une boite mécanique à 4 rapports et d’ un overdrive, il roule parfaitement. Il est accompagné d’un dossier de restauration avec de nombreuses photos et factures.
Le moteur B20F ayant les « grosses soupapes » et se prêtant bien à quelques améliorations, l’injection est retirée, remplacée par deux Weber DCOE et l’arbre à came qui va bien !
Travaux réalisés en nos ateliers :
Culasse retravaillée et rectifiée
Nouveaux joint de culasse plus fin
Nouvel arbre à cames type « R »
Nouveaux segments
Nouvelle pipe d’admission « Redline »
2 carburateurs Weber 40 DCOE
Nouveau collecteur d’échappement « Fan Type 4-1 »
Nouvelle ligne d’échappement sport
